Les Landes de Lizio et son sentier botanique
Recoucou, et tout d'abord pardon pour mon absence prolongée. Mais, me revoici plus frais que jamais avec de nouvelles balades à vous comter. Et en prime, de superbes photos avec mon nouveau joujou réflex numérique.
Les beaux jours étant revenus, il est grand temps de rechausser les crampons et de fouler à nouveau le sol Breton. C'est dans le Morbihan que je vous emmène cette fois-ci. J'ai choisi de m'incruster dans les terres plutôt que sur la côte afin d'éviter le bain de foule qui doit surement se marcher sur les pieds. Au moins, dans mon petit pâtelin reculé, je suis tranquille.
Je vous présente donc la petite commune de Lizio et de ses environs. Itinéraire que j'ai choisi au hasard dans mon topo-guide du "Pays du Morbihan à Pied". Point de départ : étang du Val Jouin. Arrivé sur les lieux, une prise de vue magnifique m'y attend. Sortons le Matos :
Commence une lente ascencion vers les landes. Un paysage que j'aurais totalement insoupçonné si je n'y avais pas été pour le voir. On se croirait par moment dans les landes girondines. Les arbres ne sont peut-être pas si hauts, mais le paysage n'en reste pas moins surprenant.
Je traverse un sentier forestier et rejoint le petit village de Lizio. Un charme exceptionnel fait de maisons de pierres.
Je rejoins mon point de départ au niveau de l'étang et j'entame le second circuit qui serpente l'autre côté de la forêt et offre un sentier botanique merveilleux. Beaucoup d'espèces d'arbres ont été plantées ici. Un cours d'eau me berce doucement pendant une bonne partie de mon itinéraire. Les oiseaux chantent le renouveau du Printemps. Un cadre idyllique s'offre à moi.
En sortant de la forêt, j'emprunte un chemin empierré et arrive au Manoir de Tromeur avec Tour et Pigeonnier construit entre le XVème et le XVIIème siècle. Il fût le siège de la famille des Seigneurs de Sérent.
Je retrouve l'autre versant de la forêt et finit par revenir à mon point de départ. En repartant de ce si joli sîte, je me retrouve sur une route et une maison un peu particulière m'interpelle :
Il s'agît là de la "Maison du Poête Ferrailleur". Voici par quel nom elle a été baptisée. Un rapide coup d'oeil à l'entrée pour y découvrir tout un univers qui se cache derrière dans le jardin. L'entrée étant payante, je demande s'il y en a pour longtemps et la dame me répond : au moins pour 1 heure et demie. Il y a deux bâtiments, plus deux petits films et ce qui se trouve à l'extérieur aussi. N'ayant pas le temps de visiter, je me promet de revenir un jour. Comment ne pas tomber sous le charme de ces oeuvres d'arts ?
Les morceaux de ferraille s'animent, les pantins articulés de métal entrent en scène. C'est l'univers fabuleux de Robert Coudray que l'on découvre, comme un pas dans une enfance retrouvée. Cinéaste de formation, tailleur de pierre par tradition, l'homme a patiemment récupéré moult déchets pour donner vie à une soixantaine d'oeuvres animées : fontaines étonnantes, avionneurs, funambules et autres sculptures musicales... Une maison écologique, faite de terre et de chanvre, de pierre et de matériaux sains, complète la visite. Le musée a reçu en 2001, le premier prix régional des "Bravos du tourisme". Avec humour, tendresse et poésie, Robert Coudray donne du bonheur, sculpte le rêve et invite le visiteur à vivre sa propre aventure.
Sûr, j'y reviendrais !!!